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Bachelor thesis

Banques digitales : évolution ou révolution ?

    2020

60 p.

Mémoire de bachelor: Haute école de gestion de Genève, 2020

French L’augmentation de l’utilisation des outils digitaux comme les paiements par carte bancaire ou la multiplication des voyages réservés en ligne a créé une opportunité pour de nouveaux acteurs. Dans le domaine bancaire, les frais de tenue de compte – connus pour être relativement élevés sur le territoire helvétique – combinés à des frais de transaction importants sont de moins en moins acceptés par les consommateurs. Des start-ups fintech ont souhaité répondre aux demandes du client et ont intégré le marché avec des offres davantage attractives. Leur nom ? les néo-banques. Ces établissements se sont spécialisés dans le segment de la banque de détail, et plus précisément dans la gestion de comptes courants ainsi que des transactions de paiement et de change. Le but de ce travail a été d’effectuer une analyse afin de déterminer si ces « nouvelles » banques peuvent représenter une menace face aux acteurs historiques dans les années à venir. Il y aura ainsi deux camps. D’une part, celui des néo-banques – aussi appelées « banques digitales » – et d’autre part, celui des banques traditionnelles. L’analyse aura pour but d’étudier en détail plusieurs aspects de chaque partie en faisant, entres autres, appel à des comparaisons. Pour ce faire, nous avons sélectionné 3 acteurs digitaux et internationaux : Revolut (GB), N26 (DE) et Neon (CH) et 3 acteurs classiques : Barclays (GB), Deutsche Bank (DE) et UBS (CH). Les comparaisons ont été effectuées sur la base des produits et services, du marketing, de la sécurité, des réglementations ainsi que de la solidité financière de chacun de ces établissements. Il en ressort que les banques digitales ont mis en place des processus et une application visant à faciliter l’expérience de l’utilisateur. Ceci représente un manque que les banques classiques ont du mal à combler étant donné l’âge avancé de leurs systèmes informatiques ainsi que leurs processus très rigides. C’est sans compter le domaine de la tarification, qui reste sans doute le point le plus critique. En effet, les fintechs proposent une quasi-gratuité dans la gestion des comptes et un taux de change nettement plus avantageux que celui des banques classiques. Néanmoins, le manque d’expérience, allié à un business model qui n’a pas encore fait ses preuves, les rend très fragiles. Ainsi, nous avons déterminé qu’il serait judicieux d’établir un partenariat entre la banque digitale et la banque classique afin de pouvoir créer une situation d’interdépendance ayant pour but de bénéficier de la complémentarité de leurs forces respectives, ce qui favorisera ensuite la création d’une situation gagnant- gagnant.
Language
  • French
Classification
Economics
Notes
  • Haute école de gestion Genève
  • Economie d'entreprise
  • hesso:hegge
License
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Identifiers
  • RERO DOC 329992
Persistent URL
https://sonar.ch/hesso/documents/314962
Statistics

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